" Dans tous ses films, qui sont des films d'amour et de tourment, les personnages luttent contre le mal de vivre, la fuite inexorable du temps, veulent faire de l'absolu avec de l'éphémère. Et même s'ils ne racontent pas la vie de Guy Gilles, ils sont autobiographiques; une suite de rencontres, les blessures inguérissables d'une passion récurrente. "
Jacques Siclier
Critiques
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Au biseau des baisers
L'Amour à la mer
Pop Age
Au Pan Coupé
Vie Retrouvée
Le Partant
Le clair de terre
Proust, l'art et la douleur
Absences répétées
Le Jardin qui bascule
Saint, martyr et poète
La Vie Filmée
La loterie de la vie
Le Crime d'amour
Un garçon de France
Nuit Docile
Par Christine de Montvalon
(…) Guy Gilles, réalisateur plus confirmé, est tombé amoureux de Mexico, une ville boursouflée de vie et de lumières. Mais, pour nous la décrire sans qu’on s’y perde, il a preque totalement évacué les images de rue.
C’est Lupe, une jeune liftière de grand hôtel, que nous suivons. Elle passe ses journées à monter et descendre dans son ascenseur et explique très simplement que c’est là « le mouvement même de la vie ». Elle symbolise l’âme de cette ville confrontée à la pauvreté et à la richesse les plus extrêmes, et dans laquelle le rêve occupe une place déterminante.
Gagner à la loterie nationale, devenir star de cinéma…tel est le souhait secret de nombre d’habitants. Voilà pourquoi Guy Gilles filme le déroulement d’une loterie, suit la carrière d’une vedette mexicaine. Des images qui disent un Mexico plus vrai que les défilés de cartes postales.
Télérama du 6 octobre 1982 (D.R.)
Sortie en salles : La Loterie de la vie (55’), de Guy Gilles / Une histoire sans importance (40’), de Jacques Duron.